1. |
Petit porteur
05:04
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Comme t'en avais marre de trimer et que tu rêvais de fortune
Tu as tout essayé pour te faire un max de thunes
T'as joué au PMU, aux gratte-grattes, au Rapido
Sauf que t'as tout perdu et tu t'es mis ta banque à dos
Un jour tu t'es refait et t'as dit "Finies les conneries"
T'as trouvé le truc parfait et dans la bourse t'as investi
R: Tu vénères Jean-Marc Sylvestre, comme un démiurge un prophète
Petit porteur, petit porteur
T'as mis à droite un pécule et tel un fou tu spécules
Petit porteur, petit porteur
Mais quand la bourse est au plus bas, tu fais CAC40 sous toi
Petit porteur, petit porteur
Tu n'as pas peur du ridicule, tu n'vois même pas que l'on t'enc...ha!ha!
Petit porteur
Maintenant t'as un portefeuille d'actions et d'obligations
D'la dèche t'as fait ton deuil et du fric ta religion
Tu marches avec des manières dès que tu croises des prolos
En oubliant qu'hier tu te trouvais dans le même bateau
Tu te prends pour un gros bonnet, ton argent est fin placé
Eurotunnel, Eurodisney c'est sûr ça va grimper
R:
T'achètes le Figaro seulement pour pour les pages saumon
T'es abonné aux Echos, tu te fournis chez Fauchon
Terminée la galère, finies les courses chez ED
Avec tes plans d'enfer tu vas pouvoir boursicoter
Bientôt tu ouvriras un compte en Suisse, évidemment
A toi la vie de pacha la rollex avant 50 ans
R:
Puis la crise est arrivée avec son lot d'emmerdements
Eurotunnel, Eurodisney, c'était pas des bons placements
Tu t'es bien fait plumer et forcément t'as tout perdu
Voiture et appartement, tu t'es retrouvé à la rue
Alors tu t'es suicidé la tête serrée dans un pochon
Mais avec dignité car il venait de chez Fauchon
R:
Arrivé chez le Barbu, tu flairais le bon pactole
T'avais déjà prévu d'investir dans les auréoles
Hélas pour toi Saint Pierre en possède le monopole
Ça l'a mis en colère et d'une simple torgnole
Il t'a projeté en enfer directement devant Satan
A toi les bonnes affaires dans le business de charbon ardent
Sauf que le père Lucifer contrôle déjà le marché
Il s'est pas laissé faire et sans appel il t'a damné
T'as voulu jouer au rupin et te voilà cuit à point
Petit porteur, petit porteur
A défaut de flamber, tu te retrouves calciné
Petit porteur, petit porteur
Tu pouvais pas tomber plus bas et pour toujours tu fais sous toi
Petit porteur, petit porteur
Comme quoi ça tue le ridicule, maintenant les diablotins t'enculent!
Petit porteur!
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2. |
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Que ce soit au fond d'une tranchée
Ou du haut d'une barricade
Les hommes au moment de tomber
Ont en tête le nom d'une femme
Ils sont leur père, leur fiancée, ou encore pire leur enfant
Elles n'ont d'autre choix que pleurer
Savent-elles dans cette vie de tourment que leurs amours mortes et enterrées
N'ont eu de pensées que pour elles?
Icares aux ailes trop tôt brisées
L'attente était insoutenable
Sur la muraille improvisée
Mais bientôt les chiens de Versailles
Briseraient leur rêve de liberté
Dans la chaleur d'un mois de mai qui a fini en bain de sang
Deux pauvres gamines éplorées
Sanglotaient en se demandant pourquoi leur père se mourrait
Elles purent alors lire dans ses yeux
"C'est pour vous que je me battais!"
Quand par un sinistre matin
Son fils quittât le foyer
Pour rejoindre la boue de Verdun
Elle n'osait imaginer
Qu'en défendant la soi-disant si mal nommée Mère-Patrie
Marâtre mangeuse d'enfants
Il tomberait seul sous la pluie pendant des heures agonisant
la poitrine criblée de balles
Et son dernier râle fut "Mamaaaaann!!"
Là-bas sur le front d'Aragon, dans une tranchée de fortune
Il compte ses dernières munitions à la lueur d'un croissant de lune
Il pense à celle qu'il a laissée à l'arrière si loin des combats
Et comme pour se réconforter il chante "Halza la bandera"
Et quand le fracas des mortiers se mit alors à retentir
Il nourrît un unique regret
Celui ne savoir écrire et de coucher sur le papier
Un mot à celle qu'il aimait tant
Car il devine qu'il va périr et en cet ultime moment
Il n'y a que l'amour qui l'inspire
Sut-elle que son doux amant, pleura dans un dernier soupir
Sa fiancé de Barcelone?
"Mi corazon, je vais mourir!"
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3. |
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Mais qu'ont-elles donc fait pour mériter cela
Pétrifiées à jamais, sous la pluie dans le froid
Est-ce le gel à pierre fendre qui les a-t-affublées
Du rictus mauvais qu'elles ne cessent d'afficher
Croyez-vous qu'elles ont honte, ces laideurs minérales
De ne pas se soucier ni du bien, ni du mal
A force d'observer, du haut de leur perchoir
L'être humain qui c'est sûr, ne peut que décevoir
R: Pourtant, moi, je les aime bien
Je voudrais qu'elles m'emportent vers des pays lointains
A tire-d'ailes nous volerions loin des hommes et surtout des regards mesquins
Mais leurs ailes de granit brisent tout rêve de zénith
La pluie qui leur transperce le corps de part en part
Expliquerait peut-être ces trognes un peu bizarres
Trouvent-elles satisfaction à vomir en cascade
Le flot des cieux furieux sur des passants maussades
Et quand les dernières gouttes ricochent sur Pierre et Paul
Ou sur leurs saints copains, je crois bien qu'elles rigolent
je les soupçonnerais presque en leurs fors intérieurs
D'entretenir une âme d'athéiste railleur
R: Et pour ça, moi, je les aime bien
Je voudrais qu'elles m'emportent vers des pays lointains
A tire-d'ailes nous volerions loin des hommes et surtout des regards mesquins
Mais leurs ailes de granit brisent tout rêve de zénith
En leurs cœurs de roc peut-être maudissent-elles
Les iniques créateurs qui les ont sculptées tels
Des monstres qu'on prétend droit sortis des enfers
Les bâtisseurs sont morts mais elles
Sont centenaires
Pendant toutes ces années ont-elles ruminé
Une indicible haine envers l'humanité
je ne le pense pas, je les sais débonnaires
Mais surtout bien vivantes et j'y crois dur comme pierre
R: Ainsi, moi, je les aime bien
Je voudrais qu'elles m'emportent vers des pays lointains
A tire-d'ailes nous volerions loin des hommes et surtout des regards mesquins
Mais leurs ailes de granit brisent tout rêve de zénith
Vous serez bien forcés un jour de me croire
Bientôt vous les verrez s'envoler dans le soir
Elles quitteront alors, sans remords ni regrets
La demeure d'un dieu qui les a délaissées
Vous pauvres cartésiens d'un monde sans magie
J'imagine déjà vos mines esbaudies
Quand vous entreverrez dans la nuée minérale
Celui qui eut pour elles des pensées amicales
Car...
R: Car elles savent que je les aime bien
Et elles m'emporteront vers des pays lointains
A tire-d'ailes nous voleront loin
Des hommes et surtout des regards mesquins
Et leurs ailes de granit fileront vers le zénith...
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4. |
Nous, vous, eux
04:15
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5. |
Le manège de l'Ankou
06:00
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Laissez-moi me présenter
Même si vous connaissez
Car le jour de se rencontrer
Viendra plus vite que vous ne le pensez
Alors écoutez cette chanson
Elle vous évitera des surprises
C'est pas le genre de la maison
De mentir sur la marchandise
Vous me donnez nombre de noms
Chacun y va de son sobriquet
celui que je préfère est en breton
Moi c'est l'Ankou, enchanté!
R : Chacun son tour les amis
N'oubliez pas votre ticket
Attrapez la queue du Mickey
Et profitez-en c'est gratuit
Je ne fais pas de différence
Ni âge, ni sexe, ni couleur
N'ont pour moi d'importance
Car la Mort a ses valeurs
Vous me rétorquerez sûrement
Que je montre quelques penchants
Pour les pauvres et les bronzés
Mais permettez-moi d'affirmer
Que ce n'est pas de mon ressort
Je ne sélectionne pas mes morts
C'est vous qui me les fournissez
Voyez vos guerres et vos charniers!
R :
Enfin, quand je dis gratuit
Bien sûr ça dépend pour qui
Pas pour vos héritiers en pleurs
Qui devront banquer pour les fleurs
Pour le cercueil, la mise en bière
La concession, la crémation
Et en plus des pompes funèbres
Il y a les frais de succession
'Pouvez m'avoir en horreur
Mais ce sont eux les vrais voleurs
Ils s'engraissent grâce au malheur
Plus salaud que ça tu meurs!
R :
Désormais vous me connaissez
Nul besoin de me présenter
mais j'ai plaisir à vous annoncer
Qu'arrive le jour de se rencontrer
Profitez de cette chanson
Elle vous évitera des surprises
C'est pas le genre de la maison
De mentir sur la marchandise
Vous me donnez nombre de noms
J'les connais pas tous, y en a trop
celui que je préfère est en breton
Moi c'est l'Ankou, à bientôt!
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6. |
Feur de bitume
05:53
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J'aime à me promener sur le port, quand tombe le crépuscule
Tandis que la ville s'endort, j'observe les premiers noctambules
Mais la vraie raison pour laquelle, j'agis tel un somnambule
C'est pourquoi chaque soir croiser celle qui sur les quais déambulent
Beauté diaphane et enivrante
Fleur des pavés et du bitume
Elle dont le corps est une rente
Vendue aux pervers nocturnes
Elle étouffe un dernier sanglot et la nuit devient son manteau
Alors accoudé sur le môle, tapi dans l'obscurité
La tête embrumée par l'alcool, je la regarde racoler
Elle ne sait même pas qui je suis, je ne l'ai jamais abordée
Ce n'est pas encore cette nuit que j'oserai lui parler
Beauté diaphane et enivrante
Fleur du bitume et des pavés
Presque femme, adolescente
Vendue aux pires dépravés
Elle se pose sous un réverbère et la nuit devient son enfer
Aucun marin ne comprendra, ni ne pourra voir par mes yeux
La grâce de cette fille-là, qu'ils se payent pour une heure ou deux
Si je ne connais pas même son nom, je sais que je serais heureux
De poser mes lèvres sur son front, qu'elle soit putain m'importe peu
Beauté diaphane et enivrante
Fleur des pavés et du bitume
Qui chaque soir se met en vente
Mais quand je la vois sous la Lune
Elle est un bijou en or fin, et la nuit devient son écrin
Quand un soir elle n'est pas venu, j'eus beau chercher dans la pénombre
Je ne l'ai plus jamais revue arpenter ces ruelles sombres
J'appris plus tard dans un troquet, un bouge sordide et immonde
Qu'un hareng avait envoyé un de ses tapins dans la tombe
Beauté diaphane et enivrante
Fleur du bitume et des pavés
Ma petite soeur, mon amante
Je t'imagine agoniser
Et je te vois sur ce quai seule, quand la nuit devint ton linceul
Les semaines, les mois ont passé, je ne traîne plus sur le port
Depuis j'essaye de t'oublier, mais avec toi je suis mort
Ma soif de vivre a disparu, et parfois même j'envie ton sort
Tu ne m'a jamais connu pourtant je t'ai aimée si fort
Beauté diaphane et enivrante
Fleur des pavés et du bitume
Aujourd'hui encore tu me hantes
Comme tous les soirs de coutume
Tu te rappelles à ma mémoire, et la nuit devient mon cauchemar
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7. |
Histoire d'eau
06:20
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8. |
Noms d'oiseaux
05:11
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Honte à vous gallinacés, poulets au pays du coq
Qui ne cessiez de me harasser pour mon allure un peu cradoque
J'étais pourtant resté poli même quand la matraque est partie
Je me souviens que j'ai dit merci, mais les flics n'aiment pas l'ironie
R: Faudrait jamais sortir et passer sa vie au plumard
Dehors y a les perdreaux qui patrouillent sur les boulevards
Ils te prennent le bec même si t'es réglo, sans histoire
Mais j'en ai pris de la graine, depuis je change de trottoir
Je change de trottoir!
Honte à tous ces gaveurs d'oie qui veulent nous faire marcher au pas
Qui nous instruisent comme on engraisse un foie de canard dans le Gers
J'étais pourtant toujours poli, même quand je me retrouvais puni
Je me souviens que je disais merci, mais les profs n'aiment pas l'ironie
R: Faudrait pas se lever et passer sa vie au plumard
Plutôt que d'être élevé en batterie du matin au soir
Moi leur éducation j'appelle ça un entonnoir
D'la roupie de sansonnet serinée depuis leur perchoir
Depuis leur perchoir!
Et maudits soient ces corbeaux qui usent de la foi comme d'un appeau
Se nichent dans nos convictions et prennent les hommes pour des pigeons
J'étais pourtant toujours poli, même pendant l'eucharistie
Je me souviens que je disais merci, mais Dieu ne comprend pas l'ironie
R: Faut pas se réveiller et passer le dimanche au plumard
Plutôt que d'écouter ces corbacs et leurs bobards
Ils défendent becs et ongles l'existence d'un lascar
Qui est mort pour d'la fausse puis s'est envolé vers nulle part
Voler vers nulle part!
Maudits aussi soient ces vautours, ces faucons mais vrais va-t-en-guerres
Qui voudraient prendre sans amour la jolie colombe par derrière
Je sais que je resterai poli, même quand les 12 balles seront parties
J'aurai pas le temps de dire merci, car l'armée n'aime pas l'ironie
R: Il ne faut pas partir et passer la guerre au plumard
Si ne tu ne veux pas canarder tes voisins comme ces charognards
Voici mon chant du cygne et la morale de cette histoire
Qui que "l'ironie est la politesse du désespoir"
La politesse du désespoir
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9. |
Bleu-Blanc-Schtroumpf
05:26
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Intro : Il y a longtemps loin d'ici, vivaient dans un pays
Étrange et merdeilleux, des petits lutins joyeux
Sauf que tout a changé et je vais vous conter
Ce qu'un jour il advint de ces joyeux lutins
C'est la panique au village, Grand Schtroumpf est devenu gaga
Faire un Alzheimer à son âge, rien de très étonnant, n'est-ce pas?
Tout ne va pas pour le mieux chez les petits lutins joyeux
Sans chef et livrés à eux-mêmes ils vivent le pire des dilemmes
Schtroumpf farceur, Schtroumpf paysan proposent en chœur une solution
"Camarades schtroumpfs c'est le moment de mettre en place l'autogestion!"
C'était sans compter sur Costaud peu adepte de l'anarchisme
Il pense avec ses biscotos et préfère l'autoritarisme
Alors en bon démago il persuade les anonymes
De le porter en héros, puis s'autoproclame Schtroumpfissime
Son bras le Schtroumpf à lunettes a créé une religion
Dont il est messie et prophète, alliant sabre et goupillon
Et dans les mains des factieux une bannière au vent s'agite
Qui laisse voir sur un fond bleu, blanche et rouge une amanite
La Schtroumpfette porte la burqa et doit rester à la maison
Elle n'est désormais plus bonne qu'à assurer la reproduction
Les droits du Schtroumpf sont bafoués, en témoigne le destin cruel
Du malheureux Schtroumpf Coquet condamné car schtroumpfosexuel
Lui comme d'autres dissidents pour la plus grande joie d'Azraël
Sont livrés sans forme de jugement à la merci de Gargamel
On a coupé le RSA au pauvre Schtroumpf Paresseux
Depuis il erre de ci de là, mendiant sa vie de miséreux
Devenu sans champignon fixe, accro à la salsepareille
Son quotidien n'est que rixes pour des histoire de bouteille
Schtroumpf Grognon quant à lui édite un journal clandestin
Où il fustige ses ennemis tout en rêvant au lendemain
Car certains pourtant gardent espoir et ils savent bien qu'un jour
En s'unissant ils feront choir le Schtroumpfissime de sa tour...
...d'ivoire!!!
outro : Debout les Schtroumpfs de la terre, debout les Schtroumpfs de la faim
La schtroumpf tonne en son cratère, décrétons le schtroumpf commun
Du schtroumpf faisons schtroumpf rase
Schtroumpfs esclaves, debout, debout!
Le schtroumpf va changer de base, nous ne sommes rien soyons schtroumpf
C'est la schtroumpf finale, schtroumpfons-nous et demain
L'Interschtroumpfionale sera le genre schtroumpf!
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10. |
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Si certains croient avoir déjà vu au journal de PPD
Les pires horreurs d'ici-bas en direct à la télé
Pas besoin de petit écran, il suffit juste de s'arrêter
Devant une cour de récré, au milieu d'un jardin d'enfants
Le tout est de bien observer sans passer pour un pédophile
Ces charmants bambins si parfaits aux allures de poupées fragiles
Faites comme si vous n'étiez pas là, guettez bien leur petit manège
Les enfants ne sont pas blancs comme neige, déjà ils nous emboîtent les pas
Voyez ce garçon efféminé, celui qui ne traîne qu'avec les filles
Se faire traiter de PD parce qu'il refuse de jouer aux billes
Et là 3 grands de CM1 le retiennent face contre terre
Lui font subir une mise à l'air sous les rires de leurs copains
Pas place pour la déficience
Au sein d'une cour d'école
Cet enfant-là n'a pas de chance
Car on le surnomme gogol
Voilà qu'il mange des vers de terre
C'est vrai qu'c'est pas appétissant
Mais est-ce une raison vraiment
Pour que les autres lui jettent des pierres?
Et ce poulpiquet toujours triste, qui ne parle jamais à personne
Quel douloureux secret l'habite? Il attend que la cloche sonne
Parce que les autres ne veulent jamais, en aucun cas jouer avec lui
Ca serait la honte d'être son ami, alors ils préfèrent l'éviter
Que croyez-vous que tout ça donne, une fois la puberté passée?
des pétasses, des cons et des cognes, des chefaillons, des députés
Des militaires et des racistes, des qu'écrivent des lettres anonymes
Et que seule la haine anime, homophobes ou antisémites!
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11. |
Ghetto-KTO
04:35
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Buffet Froid Saint Nazaire, France
"Buffet Froid est un plat de swing qui se mange show, nappé de rock’n’roll légèrement saupoudré d’accents bréliens. En
accompagnement, une généreuse portion de nervosité originale contrôlée, servie avec une harmonie rouge garance à la fois ronde et tannique.
Même si la mélancolie, voire la tristesse, sont du repas, l’ironie constitue leur arme de dégustation massive"
Sof, Benj, R-1, Bouba
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